ZONES NATURELLES & PAYSAGÈRES
FAUNE & FLORE
ZONES NATURELLES & PAYSAGÈRES
FAUNE & FLORE
Un enjeu Européen
Les corridors écologiques sont les lieux de passage, de refuge ou de dissémination privilégiés des animaux et des plantes à travers un paysage de plus en plus artificialisé et fragmenté par les activités et les aménagements de l’homme (urbanisation, industries, voies de transports, pollutions, banalisation par des pratiques agricoles uniformes, etc.).
Les continuités écologiques se révèlent de niveau européen car elles permettent de relier l’Ile-de-France avec les Ardennes et le nord de l’Europe.
Le corridor biologique d’intérêt européen de la Rue des Bois, en limite communale et en partie sur Beaurepaire, est ourlé de part et d’autre par un corridor inter régional et régional qui comprend du côté de Verneuil, le Petit Heumont.
Pourquoi est-ce nécessaire ?
Trouver un nouveau territoire est difficile pour les jeunes animaux car les espaces libres se situent parfois de l’autre côté de routes ou d’espaces habités dons difficiles à franchir.
Professeur Clergeau du Muséum National d’histoire naturelle : « Quelles que soient les mesures compensatoires (merlons, replantations pour élargir le corridor, créations de prairie de fauche en lisière, etc.), la proximité des constructions et l’ensemble de sa gestion (routes, bassin de lagunage, pylônes, etc. ) ne pourraient que fragiliser un secteur de grande importance au point de vue fonctionnement écologique ».
http://www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr/upload/doc_telechargement/Journal%20Corridors%202.pdf
Les corridors écologiques dans la charte du Parc naturel régional Oise – Pays de France
«Le territoire du Parc comprend trois massifs (Halatte, Chantilly et Emenonville) qui s’inscrivent dans un continuum forestier qui court de la région parisienne aux Ardennes. Afin de maintenir les possibilités d’échanges entre ces massifs, notamment pour le Cerf, nous avons identifié dans la charte les principaux corridors écologiques interforestiers au sein du Parc mais également vers les territoires limitrophes.
Cette reconnaissance doit contribuer à une meilleure prise en compte des corridors écologiques par les acteurs de l’aménagement du territoire. Elle doit surtout permettre de proscrire toute nouvelle urbanisation dans ces espaces, ce qui, dans notre territoire soumis à de très fortes pressions foncières, est la condition première à la sauvegarde de ces corridors écologiques.»
Patrice Marchand, Président du Parc naturel régional Oise-Pays de France
Des continuités forestières d’enjeu européen
Les continuités écologiques sont des milieux reliant fonctionnellement les différents habitats vitaux pour une espèce ou un groupe d’espèces (habitats, sites de reproduction, de nourrissage, de repos, de migration, etc.). L’efficacité d’une continuité dépend de nombreuses variables propres à chaque espèce (mode de dispersion, taille du domaine vital, exigences écologiques…). D’une manière générale, on peut considérer que plus la continuité sera large, riche et continue, et plus elle sera efficace et utilisée par un grand nombre d’espèces.
Outre leur contribution au maintien de la biodiversité et des continuités entre les grands ensembles naturels, les continuités biologiques jouent un rôle social très important en participant à la qualité des paysages, en assurant des coupures vertes entre les tissus urbains.
L’urbanisation et les infrastructures linéaires sont les principales sources de menaces sur les continuités car elles morcellent les habitats naturels. Il s’agit par conséquent d’assurer le bon fonctionnement de l’ensemble des continuités biologiques et le SCOT (de la CCPOH) en tant que document de planification, doit prendre en compte la fonctionnalité des continuités écologiques afin d’éviter des orientations qui leur seraient contraires.
Les milieux naturels classés et les lisières du massif forestier d’Halatte devraient être préservés dans leur intégralité. En effet, le SCoT de la CCPOH se conforme à la Charte du PNR et notamment à l’objectif de « préservation des espaces naturels dans leur intégrité » (Chap 1, Art 1, 1.1) qui est complété par une disposition spécifique : « Au sein du Parc, hors des sites urbains constitués, toute nouvelle urbanisation ou nouvelle construction étrangère à l’exploitation du milieu (activités agricoles et forestières), est proscrite.