Le PNR

Dans l’Oise

Fortes divergences sur l’évolution du territoire entre

les aspirations des Associations de défense de l’environnement et celles des aménageurs

(élus ou services de l’Etat).

En 2004 création du Parc Naturel Régional Oise Pays de France.

Territoire de grande qualité paysagère, patrimoniale,

culturelle et richesse biologique.

Voir le Site du ROSO :

http://www.reseaumc.fr/roso/images-roso/PNR.pdf

Révision de la Charte en cours : objectif 2016

Nous souhaitons que l’espace urbanisé de Verneuil soit intégré au Parc Naturel régional,  en complément de la forêt d’ Halatte

VERNEUIL FAIT-IL PARTIE DU PNR ???

Le PNR Oise-Pays de France, d’une superficie de 574 km2 s’étend sur les communes de Beaurepaire, Pont-Saint-Maxence, Pontpoint, Rhuis et Saint-Maximim.

Verneuil dans sa zone urbanisée ne fait pas partie du PNR, seule la forêt est intégrée au PNR.

Le PNR Oise-Pays de France permet de mettre en place une stratégie de développement local basé sur la mise en valeur du patrimoine sous toutes ses formes (paysager, bâti, social, environnemental...).

Créée en 2004, le Parc est actuellement en train de revoir sa charte constitutive, notamment pour intégrer de nouvelles communes.

Un territoire exceptionnel et fragile

S’étendant sur 60 000 hectares, le Parc naturel régional Oise - Pays de France, véritable poumon vert du nord de Paris, conserve un caractère essentiellement rural, à dominante forestière et agricole et constitue un espace cohérent, très différent des territoires qui l’entourent (la vaste plaine agricole du Valois à l’est, la Plaine de France et de Roissy, en pleine expansion et la vallée de l’Oise, fortement industrialisée et disposant d’importantes potentialités économiques).

Représentant l’un des plus vastes ensembles patrimoniaux du bassin parisien, ce territoire est situé au sein d’un secteur en forte expansion et se confronte aux très fortes pressions foncières générées par la proximité de Paris, agglomération de 12 millions d’habitants, et de la plate-forme aéroportuaire de Roissy-Charles de Gaulle auxquels il est relié par un réseau dense de voies de communication routières et ferroviaires.

Un patrimoine riche et diversifié

Le Parc naturel régional Oise - Pays de France fut le centre d’une grande activité humaine tout au long de l’Histoire. Cette occupation précoce du territoire a laissé d’innombrables empreintes, constituant un héritage exceptionnel que seuls quelques sites célèbres peuvent prétendre égaler en Ile-de-France.

Des témoignages millénaires

Comme l’atteste le biface (silex taillé) découvert à Verneuil-en-Halatte, le territoire du Parc naturel régional Oise - Pays de France héberge nos ancêtres depuis plus de 100 000 ans avant notre ère. Les Gaulois Sylvanectes au Ier siècle, les Romains au IIIe siècle et surtout les Rois de France leur succédèrent, laissant derrière eux de nombreuses traces de leur passage. C’est ainsi que notre territoire peut se targuer d’un patrimoine unique, particulièrement dense et varié. Menhirs, oppidum, arènes,abbayes, églises romanes et gothiques et grands domaines ponctuent le paysage et témoignent d’une présence humaine ininterrompue.

Des sites prestigieux ou insolites

Le Parc naturel régional Oise - Pays de France accueille quelques-uns des joyaux du patrimoine historique français : le château de Chantilly et ses grandes écuries, la cité royale de Senlis et sa cathédrale , les abbayes de Royaumont de Chaalis et du Moncel… Ces sites de renommée nationale sont à l’évidence incontournables. Ils ne peuvent cependant occulter les édifices plus modestes mais tout aussi passionnants, comme la ferme-Prieuré du centre bourg à Verneuil en Halatte. Les témoins forestiers, ruraux, industriels ou artisanaux (comme le Pavillon de Manse) témoignent de la vie quotidienne des habitants de la région.

Le Parc propose également des pistes pour la valorisation des anciens corps de ferme et plus particulièrement des fermes dites "remarquables".

Agriculture

Une activité diversifiée

Les espaces agricoles couvrent 20 000 hectares, soit un tiers du Parc naturel régional Oise - Pays de France. Activité ancienne, l’agriculture joue toujours un rôle primordial dans l’économie du territoire. Il reste une seule ferme en activité à Verneuil.

Le Parc naturel régional Oise - Pays de France compte plus de 200 exploitations agricoles, soit 2,8 % de la population active. Les plus importantes, situées à l’est du territoire, sur le plateau du Valois, et au sud, dans la Plaine de France, sont spécialisées dans les cultures céréalières, oléoprotéagineuses (blé, colza…) et industrielles (pommes de terre, betteraves…). S’étendant sur plus de 150 hectares, elles pratiquent une agriculture, moderne et mécanisée.

Au-delà des plaines, le paysage agricole est tout autre : cultures maraîchères,(un maraicher à Verneuil), vergers, cressiculture,(de nombreuses cressonnières parsemaient les zones humides à Verneuil, par exemple dans la Peupleraie), production de champignons,( les carrières de Verneuil étaient transformées en champignonnières au début du XX° siècle), élevage de chevaux, de volailles et de bovins ou apiculture se sont développés.

Ces activités plus spécifiques sont souvent étroitement liées à l’histoire locale. Elles ont donc pour le Parc une valeur patrimoniale, identitaire et culturelle particulière. De plus, alors qu’elles occupent une faible superficie, elles représentent une part importante des emplois salariés du secteur.

La production de champignons s’est développée dans les anciennes carrières de pierre de la région de Senlis-Chantilly. Alors qu’il y a dix ans, on comptait encore huit champignonnières qui employaient 180 personnes sur le territoire du Parc, il n'en reste plus aujourd'hui.

Apparue en 1811 sur le territoire, la cressiculture était une véritable tradition dans le Parc. Les premières cressonnières modernes à bassins ont été créées près de Senlis en 1811. Il ne reste aujourd’hui plus qu'un site de production qui se trouve dans la vallée de la Nonette près de Baron.

Le territoire possède une tradition de maraîchage et d’arboriculture. Principalement localisés dans la vallée de l’Ysieux, on recense 40 hectares de productions maraîchères et 70 hectares sont valorisés en vergers (pommes, poires, prunes, abricots et fruits rouges). Ces cultures très diversifiées sont généralement vendues sur les marchés ou directement à la ferme.

Les forêts du nord du bassin parisien, notamment Halatte et Chantilly, sont connues pour leur miel de tilleul. Chaque année du 20 juin au 15 juillet, plusieurs centaines, voire milliers, de ruches sont installées dans les forêts. 40 à 100 tonnes de miel de tilleul à la très grande qualité gustative sont ainsi produites chaque année sur le territoire du Parc naturel régional Oise- Pays de France.

Massif forestier d’Halatte

Le massif forestier d’Halatte s’étend en rive gauche de l’Oise, sur la bordure septentrionale du plateau du Valois. Ce dernier est sous-tendu par la plate-forme du calcaire lutétien, que surplombent plusieurs buttes résiduelles (Monts pagnotte, Alta, de Saint Christophe...). Ces buttes constituent autant d'îlots de diversité à la fois géomorphologique et biologique.

Nombreuses espèces faunistiques et floristiques remarquables. Corridor important.

Le maintien de la biodiversité à la fois ornithologique(oiseaux), mammalogique (mammifères) et entomologique (insectes) nécessite une permanence de nombreux arbres d’âge avancé (150 à 200 ans) ou sénescents, surtout creux ou fréquentés par les pics. Bon nombre d'espèces cavernicoles ne subsistent plus aujourd'hui que dans les grandes forêts domaniales du nord de la France à la faveur de peuplements âgés de chênes et de hêtres.

On a pu constater en 2011 et 2012 une déforestation massive de hêtres et de chênes sur tout le territoire de la forêt, due à des coupes drastiques d’arbres de tout âge.

Le maintien des clairières et des lisières herbacées apparaît essentiel pour la pérennité des espèces végétales et animales héliophiles ( qui aime le soleil). Les espaces non boisés, humides (roselières) ou secs (pelouses ou prairies, layons...) sont complémentaires des espaces forestiers dominants.

Dans le même esprit, la gestion adéquate des rares mares et étangs serait essentielle, notamment pour éviter leur envahissement par les saules et les aulnes. (ex :mare route des Bourbons)

La préservation de la quiétude dans certains sites souterrains (souvent situés hors forêt domaniale), pour leurs populations de chauves-souris en hiver, serait souhaitable. La pose de fortes grilles à l’entrée empêcherait les intrusions humaines, mais permettrait les allées et venues des chiroptères.

Natura 2000

Natura 2000: un réseau européen pour préserver notre patrimoine naturel local.

L'Union européenne s'est engagée dans une démarche de protection de la biodiversité avec la mise en place du réseau de sites écologiques Natura 2000. Les objectifs de ce réseau sont de préserver la diversité biologique et de valoriser le patrimoine naturel de nos territoires.

Ces objectifs et la méthode employée par la France (gestion contractuelle et volontaire) sont en convergence avec plusieurs des objectifs de la charte du Parc naturel régional Oise - Pays de France. Ils sont en concordance notamment avec les missions confiées au Parc pour favoriser une gestion durable et qualitative de la forêt et des espaces boisés et pour mettre en place des programmes de préservation et de gestion des sites les plus remarquables. 

En outre, les sites Natura 2000 du Parc naturel régional Oise- Pays de France : les Trois Forêts, le bois du Roi et le site des Coteaux de l'Oise entre Verneuil et Creil.

La charte

Un territoire riche… mais menacé

Un Parc naturel régional est un territoire habité au patrimoine naturel et culturel riche et menacé, où les élus, avec les acteurs du territoire, s’organisent pour mettre en œuvre un projet de développement durable, fondé sur la préservation et la valorisation de ce patrimoine.

Il est créé par décret du Premier Ministre, pour 12 ans, à l’initiative des Régions et avec la volonté forte des communes et des Départements.

La loi confère aux Parcs naturels régionaux les missions suivantes:

- protéger le patrimoine grâce à une gestion adaptée des milieux naturels et des paysages,

- contribuer à l’aménagement du territoire,

- soutenir un développement économique, social, culturel et la qualité de vie, assurer l’accueil, la sensibilisation et l’information du grand public,

- mener des actions expérimentales et participer à des programmes de recherche.

Des objectifs fixés par la charte

Les élus ont décliné ces missions dans une charte, document fondateur du Parc, qui définit les grandes orientations et les mesures que s’engagent à mettre en œuvre les collectivités et l’Etat pendant les 12 ans de classement du territoire en Parc naturel régional.

La charte propose ainsi les objectifs suivants :

1. 1.Maîtriser l’évolution du territoire soumis à de fortes pressions foncières, en veillant à l’intégrité des espaces naturels, en limitant la consommation d’espaces et en préservant les corridors écologiques.
   

   

   
   

2. 2.Favoriser la prise en compte de l’environnement et du paysage dans la gestion courante des espaces naturels, notamment agricoles et forestiers. Préserver, restaurer et gérer les milieux naturels d’intérêt écologique, gérer durablement les ressources naturelles (eau, carrières, déchets...).
   
   

3. 3.Mettre en valeur le patrimoine historique et culturel du territoire.
   
   

4. 4.Préserver la qualité des paysages naturels et bâtis en développant des outils d’aménagement à disposition des communes, en veillant à l’intégration des projets de développement dans les paysages, en assistant les communes dans la réalisation de leurs documents d’urbanisme, en les aidant à mener des actions de requalification sur des espaces dégradés.
   
   

5. 5.Promouvoir un développement économique respectueux de l’environnement et de la diversité du territoire, favoriser une agriculture dynamique attentive à l’environnement, faire la promotion de la gestion forestière et de la filière bois, participer au maintien et à la valorisation de l’activité cheval, contribuer à un développement maîtrisé des activités économiques compatibles avec le respect de l’environnement.
   
   

6. 6.Promouvoir un tourisme nature/culture maîtrisé en organisant l’accueil du public dans les espaces naturels, en contribuant à la mise en réseau des sites et des acteurs touristiques, en améliorant l’accueil du public, en incitant le développement d’un hébergement et d’une restauration de caractère.
   
   

7. 7.Informer et sensibiliser le public à l’environnement et au patrimoine par le biais d’animations et d’équipements pédagogiques à destination du grand public et au travers de programmes d’éducation à l’environnement et au patrimoine à destination des enfants.
   
   

8. 8.Faire du Parc un lieu de recherche et d’observation, de formation et d’expérimentation.
   

Il est à noter que les documents d’urbanisme (Plans Locaux d’Urbanisme des communes, Schéma de Cohérence Territoriale) doivent être compatibles avec la charte du Parc. Le Parc est ainsi amené à donner son avis lors de l’élaboration ou la révision des PLU et des SCOT. De même, le Préfet interroge le Parc, pour avis consultatif, sur tous les projets d’aménagement (carrières, infrastructures, équipements…).

La charte ne s’impose pas aux tiers et il n’existe pas de règlementation particulière dans un Parc naturel régional (en dehors de celle s’appliquant à la publicité, les enseignes et pré-enseignes). Le Parc ne dispose pas non plus de pouvoir de police.

Etude et suivi des corridors écologiques

Afin de faciliter leur préservation, leur gestion et leur reconquête, le Parc naturel régional Oise - Pays de France étudie les corridors écologiques, espaces de liaison inter-forestiers assurant la mise en relation des différentes forêts et des espaces naturels au sein du territoire et entre le Parc et les territoires voisins. Ces corridors permettent notamment à la grande faune de circuler librement.

Le Parc a réalisé l’étude fine du corridor écologique situé entre la forêt de Chantilly et celle de Carnelle, au sud, ainsi que celle du corridor situé entre la forêt d’Halatte et les marais de Sacy, au nord du territoire. Ces études établissent un état des lieux du fonctionnement du corridor et proposent une politique et des actions pour préserver, reconquérir et gérer ces corridors. Le Parc a également réalisé une expertise sur des aménagements dans les corridors. Celle ci a permis d'une part d'apporter des solutions à des cas concrets et d'autre part de proposer, à partir de ce travail, des référenciels techniques sur la "franchissabilité" des aménagements linéaires.

Les nouveaux types de clôtures, proposés par l'étude, le long des voies ferrées entre les stations de la Borne Blanche et d'Orry-la-Ville ont été mis en place par RFF et la SNCF, en septembre 2008.

Les communes, l’Etat, les acteurs de l’aménagement disposent ainsi d’éléments concrets pour intégrer ces corridors dans les documents d’urbanisme et les projets d’aménagement ou pour réaliser des acquisitions foncières lorsque les corridors sont gravement menacés.

Etude du phénomène de cabanisation

Pour réagir face au phénomène de cabanisation, c'est à dire face à l'implantation de constructions ou d'installations illégales en espaces naturels, problème qui prend une ampleur de plus en plus grande dans le territoire, (surtout dans la zone des étangs des gravières à Verneuil) le Parc naturel régional Oise - Pays de France a confié au bureau d'études Extra Muros une double mission: la création d'une base de données sous Système d'Information Géographique afin de localiser les différentes parcelles cabanisées et l'édition d'un guide à destination des élus du territoire afin de les informer sur les outils existants pour prévenir, résorber ou régulariser la cabanisation (outils règlementaires, juridiques...).

Schéma d'accueil du public

Poumon vert au nord de Paris, le Parc naturel régional Oise - Pays de France, et en particulier les forêts, reçoit un grand nombre de visiteurs chaque année. Afin, d’une part, de mieux accueillir les visiteurs et leur faire découvrir le territoire et son patrimoine et, d’autre part, de préserver les secteurs fragiles (secteurs sensibles à l’érosion des sols, zones refuges pour la faune, milieux naturels menacés…) au sein desquels la fréquentation doit être maîtrisée, le Parc a mis en place un schéma d’accueil du public, à l’échelle de son territoire. 

Après plusieurs phases de réflexions et d'analyses, les premières réalisations ont vu le jour:

- 10 fiches de randonnée

- Mise en place de dispositifs pour lutter contre la circulation motorisée sur les chemins sensibles et les espaces naturels.

-Fermeture de routes forestières avec l'ONF pour maintenir un "Coeur de massif" et ainsi préserver et valoriser la randonnée pédestre, équestre ou cycliste. 

Le plan de paysage

Les paysages évoluent chaque jour, mais rarement de manière maîtrisée. Ils perdent ainsi leur cohérence et leur qualité. Le Parc naturel régional Oise – Pays de France se propose alors d’accompagner ces mutations. Pour cela, il met en place des plans de paysage à l’échelle d’unités paysagères (espaces présentant les mêmes caractéristiques paysagères : vallée de la Nonette amont, plateau du Valois, vallée de l’Ysieux…).

Plusieurs étapes conduisent à l’élaboration d’un plan de paysage : une analyse fine du paysage, de ses composantes actuelles (points de vue, éléments historiques, arbres remarquables…) et de ses usages ; l’établissement, avec les communes et les acteurs, d’un projet local (quel paysage souhaitent pour demain les communes, les acteurs et les habitants ?) puis la formulation de propositions d’actions : mise en valeur ou réhabilitation d’entrées d’agglomérations, gestion des berges d’un cours d’eau, secteur à préserver de l’urbanisation, élaboration de sentiers de découverte, mise en valeur de points de vue…

Quel paysage pour Verneuil ?

Verneuil  ne bénéficie pas de ces propositions de mises en valeur du Ru, des zones humides, et d’un paysage cohérent et global !

Luttons contre les déchets

Rendons la vie dure aux déchets

Une des priorités du Parc naturel régional Oise – Pays de France est de sensibiliser la population au développement durable. C’est pourquoi, il incite ses habitants à réaliser le tri sélectif mais aussi à se rendre dans les déchetteries.

 Ensemble recyclons nos déchets afin de permettre une économie de matière première et d’énergie.

Les déchets et l’environnement

Encore une fois les déchets ne disparaissent pas dans la nature, en effet si deux secondes suffisent pour que le déchet arrive par terre, il faut des années voire des siècles pour qu’il en disparaisse. Ainsi votre chewing-gum jeté à même le sol mettra 5 ans à disparaître, votre mégot 3 ou 4 mois, votre canette en aluminium 200 ans, votre sac plastique 100 ans et votre bouteille de verre 5000 ans. La nature s’offre à nous, essayons par des gestes simples de la protéger.

Ensemble, nettoyons le territoire du Parc !

La dégradation de nos espaces naturels nous concerne tous. Pour sensibiliser les habitants aux problèmes des déchets, le Parc soutient les actions de nettoyage menées sur son territoire par les communes, les associations… en leurs prêtant des gants et en leur fournissant des sacs.

Pour nous aider dans cette lutte quotidienne, ne jetez plus vos déchets dans la nature, remportez les avec vous, et engagez vous auprès des structures les plus proches de chez vous, pour participer à l’un des grands nettoyages de printemps.

Les campagnes éco-citoyennes

Réduire le poids des déchets à traiter, économiser l'énergie, prévenir la pollution des nappes et des cours d'eau, favoriser la biodiversité... autant d'objectifs que s'est donné le Parc pour répondre aux enjeux de son territoire mais également à ceux de notre Planète.

Pour atteindre ces objectifs, le Parc mène des actions avec les communautés de communes, les communes, les entreprises, les forestiers, les agriculteurs... mais il ne pourra véritablement les atteindre sans une implication également de ses habitants.

Quelques chiffres:

- Chaque personne produit 360 à 400 kg de déchets par an

- Les ménages sont directement responsables de 50% des émissions de CO2

- Les particuliers et les collectivités sont responsables de 30% de la pollution des eaux par les pesticides...

Nous pouvons, et en tant qu'habitant d'un Parc naturel régional, nous devons agir, chacun à notre niveau dans nos gestes au quotidien.

Producteurs Oise – Pays de France 

: pour la promotion de la vente en circuit courts des produits agricoles locaux

Le Parc soutient la vente en circuit court des produits agricoles locaux et est à l’initiative du réseau des Producteurs Oise – Pays de France (marque déposée à l’INPI).

Ce réseau se compose d’une vingtaine d’agriculteurs toutes spécialités confondues. Implantés sur le territoire du Parc et commercialisant en direct à la ferme ou sur les marchés, ils se sont engagés à respecter la charte de Producteurs.

Le Parc assure la promotion des Producteurs Oise – Pays de France au travers de différents actions de communication :

1. -Mise en ligne des informations relatives aux producteurs 
   

- Edition d’un document de référencement imprimé disponible dans les offices de tourisme, les mairies et les lieux fréquentés 

- Pose d’enseignes adaptées au contexte : enseigne drapeau et murale dans les villages, enseigne mat en zone agricole photos

- Décor de stand de marché et de boutiques

- Participation à des foires et salons

1. -Autocollants, pique-prix, etc.

FERME PRIEURÉ DU CENTRE BOURG DE VERNEUIL

Révisons la Charte

Le classement d'un territoire en Parc naturel régional est attribué pour 12 ans par le Premier Ministre. Ce classement doit donc faire l'objet tous les 12 ans d'une demande de renouvellement ce qui nécessite un long travail de réflexion et de concertation pour établir une nouvelle charte.

Les collectivités du Parc naturel régional Oise Pays de France, créé en janvier 2004, doivent se mobiliser d'ores et déjà pour solliciter un nouveau classement. Le 24 juin dernier, les régions Picardie et Ile de France ont délibéré pour prescrire la révision de la Charte du Parc.

Les études préalables

Quatre études préalables à la révision de la charte ont été engagées en janvier 2011. Elles apportent des éléments complémentaires sur la connaissance du territoire et formuleront des recommandations à prendre en compte dans la future charte.

Les études en cours sont :

Diagnostic Territorial et Évaluation de la Charte. 
Cette étude est obligatoire pour toute révision de charte.
Le diagnostic territorial doit montrer les évolutions du territoire depuis la création du Parc en 2004 et apporter des éléments de connaissance sur les communes concernées par l’extension envisagée du territoire.
L’évaluation de la mise en œuvre de la charte analyse les actions menées par le Parc et les acteurs du territoire au regard des objectifs de la Charte en cours.

Plan Climat Énergie Territorial 
Le Parc se doit de contribuer à l’atteinte des objectifs nationaux de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et de consommation énergétique. Il s’est engagé pour cela dans un Plan climat énergie territorial.
Une première étape nécessaire : le profil énergie-climat
Ce «profil  énergie-climat» du territoire porte sur :
-         les consommations énergétiques et les émissions de GES par secteur géographique et par secteur d’activités (résidentiel, transports, industries…),
-         les sources d’énergie consommée (fioul, gaz, électricité…),
-         les moyens de production de cette énergie,
-         la part de production d’énergie renouvelable sur le territoire, etc… Deuxième étape : les réponses à apporter
Le Parc élabore en concertation un programme d’actions dont la mise en œuvre nécessitera l’engagement de tous, acteurs et habitants du territoire.

Etude Urbanisme et Paysages 
Depuis 2004 le Parc a développé des actions pour aider les communes en matière d'urbanisme et de paysages. L'objectif étant de parvenir à une maitrise de l'évolution du territoire et à la préservation de la qualité des paysages. 
Cette étude fait la synthèse des travaux menés. Elle doit, aussi, proposer les orientations de la future charte sur ces thèmes ainsi que travailler à l’élaboration du futur Plan de Parc.

Etude Réseaux Écologiques 
Cette étude apporte des éléments complémentaires de connaissance sur les réseaux écologiques du territoire du Parc. Elle traite de manière plus spécifique les zones humides.
Elle doit, aussi, proposer les orientations de la future charte sur ces thèmes ainsi que des éléments à faire figurer sur le futur Plan de Parc.

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VERNEUIL FAIT-IL PARTIE DU PNR ???                                   

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