BARAQUEMENT ET FOYER

LEO LAGRANGE

PATRIMOINE HISTORIQUE

VIE ASSOCIATIVE ,

CONCERTATION , GOUVERNANCE

 

A la veille du cinquantenaire de la construction du Foyer Léo Lagrange, la municipalité de Verneuil privilégie un projet immobilier d’ampleur qui entraînera une disparition préjudiciable de ce bâtiment très important...

De surcroît, l’association Léo Lagrange, la plus ancienne et la plus importante de Verneuil, perdrait ainsi son outil de travail et son autonomie.

Alors même que l’Architecte des Bâtiments de France a rappelé que nous avons ici le devoir de préserver la Mémoire de l’Histoire et du Patrimoine, les rares éléments témoins qui demeurent encore visibles disparaissent un à un.

L’AVENIR HYPOTHÉQUÉ DE LÉO LAGRANGE...,

    ... UNE ATTEINTE INJUSTIFIÉE À LA VIE SOCIALE ET CULTURELLE, AU PATRIMOINE ET À L’HISTOIRE DE NOTRE VILLAGE.

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6- Le Foyer Léo Lagrange : un véritable lieu de mémoire du bassin creillois qui s’inscrit dans l’histoire des baraquements d’après-guerre.


La dernière guerre mondiale a provoqué de graves destructions dans le bassin creillois, après les considérables dommages subis déjà lors de la première guerre mondiale.


«Les combats de 1940 sont à l'origine des premières destructions dans le bassin creillois, à Creil en particulier.

A partir de 1943, les bombardements alliés viennent aggraver la situation.

Ils visent essentiellement la gare et les infrastructures ferroviaires et touchent plus Creil et Nogent-sur-Oise que Montataire et Villers-Saint-Paul.

56% des habitations détruites ou endommagées à Creil.

Le 15 décembre 1947, on estime que sur 2 251 immeubles à Creil, 185 sont totalement détruits, 74 le sont à 75% ; 492 à 50% et 512 à moins de 10%..

Nogent-sur-Oise recense, de son coté, 153 immeubles détruits dont 63 totalement.»


«Dès la Libération, l'hébergement des sinistrés et la reconstruction sont à l'ordre du jour à Nogent-sur-Oise et à Creil; l'urgence de la reconstruction s'accompagne d'une réflexion sur la construction des logements sociaux. Pour lancer la reconstruction, en novembre 1944, le conseil municipal de Creil désigne comme urbaniste Philippot. En 1946, Marc Montel est désigné comme architecte urbaniste de Nogent-sur-Oise.»


«La situation est différente selon les communes du bassin creillois mais elles symbolisent chacune à sa manière la question du logement en France entre 1945 et 1955 : manque dû aux destructions et vétusté, Il faut donc en même temps reconstruire et construire. La solution qui s'impose alors est la construction de baraquements.»


Des baraquements ...

«A Creil, les baraquements sont installés place Carnot, place Charles Auguste Dugué et un peu partout dans la ville. Certains subsistent jusqu'à la fin des années 1960.


Entre 1945 et 1959,  Creil multiplie les projets, Nogent-sur-Oise rencontre des difficultés dans sa volonté de construire, Montataire choisit une voie originale tout en se livrant, prudemment, à l'achat de terrains pour l'avenir. Villers-Saint-Paul se lance dans les constructions très tardivement.

A partir de 1959-1961, les quatre communes semblent suivre la même voie et se lancent dans des opérations de grande ampleur.»




«A Creil, des baraquements sont aussi installés sur le Plateau Rouher. C'est donc la première fois que le Plateau est occupé, la construction de la cité Rouher dans le parc, au milieu des années 1930, avait marqué les premiers pas de l'urbanisation dans cette direction.

Les renseignements généraux rapportent le 12 janvier 1946 :

Plusieurs centaines de baraquements provisoires tant en planches que parpaings et torchis sont déjà achevées dans l’agglomération notamment à Creil au parc Rouher. A Creil la seule entreprise Perignon a terminé plus de 80 immeubles représentant 350 logements ».



































«Une étude des listes électorales de 1946 et de 1950 permet de suivre le développement de cette cité et son peuplement. Les baraquements sont en effet numérotés.

Les numéros 1 à 20 (rien au delà) se trouvent dans l'actuelle rue des Champs c'est-à-dire logiquement dans la prolongation de la rue Buhl et des rebords déjà habités. Pas de numéro 100.

Les numéros 200 correspondent aux actuelles rues de la Liberté, des Hironvales et de la Maternité,

Les numéros 300, les derniers construits, se trouvent rue de l'Ouest et rue de la Martinique.

Ces localisations sont approximatives dans la mesure où les constructions postérieures ont souvent légèrement modifié le tracé des voies»


«Le deuxième enseignement que l'on peut tirer de cette étude c'est la diversité sociale de la population et sa grande jeunesse. Sur les soixante quatorze personnes inscrites sur les listes électorales de 1946 et portées comme étant domiciliées dans les baraquements de la cité Rouher, vingt deux sont nées entre 1920 et 1924 et ont donc moins de 26 ans et vingt trois sont nées entre 1910 et 1919. 60 % de la population a donc moins de 35 ans. Jeunes et socialement hétérogènes. Cinq gardiens de la paix et l'inspecteur de police y sont domiciliés mais aussi un employé municipal, des employés de la SNCF et des ouvriers métallurgistes, Tendances confirmées par la suite, en effet parmi les nouveaux inscrits sur les listes en 1947 et domiciliés dans les baraquements le tiers est né après 1920 et un autre tiers entre 1910 et 1919.»



«Les baraquements, qui ont valu à la cité Rouher le surnom de Buchenwald, font donc partie du paysage du bassin creillois au début des années 1950. Le recensement de la population en 1954 dénombre dans l'agglomération encore 279 baraquements, 266 ont été construits entre 1940 et 1949 et 9 après 1949.»


«A partir de 1950, il existe désormais sur le Plateau deux cités distinctes la cité Rouher qui reste encore largement occupée par les baraquements mais qui va progressivement les voir disparaître au profit de constructions définitives et la cité Jean Biondi qui accueille les premières constructions définitives.»


«Le manque de logements atteint son paroxysme au cours des années 1953-1954.»


«En 1959, les deux extrémités du Plateau sont donc occupées : l'Ouest par des baraquements encore mais aussi par des constructions définitives.»


Des baraquements construits...  puis supprimés


«Selon le Bulletin municipal de Creil, du 1er trimestre 1965, c'est la construction de 100 logements du programme social de relogement (PSR) lancé en 1961 , Cavée de Paris, qui a permis de supprimer au Plateau Rouher les baraquements.

Le Parisien libéré, en janvier 1963, signale la disparition du baraquement à l'angle des rues des Hironvalles et de la Maternité qui avait abrité pendant dix sept ans l'épicerie-mercerie de M. et Mme Gras qui s'étaient retirés en décembre 1962 à Nogent-sur-Oise. Le même journal, en 1965, signale qu'il ne reste plus qu'un baraquement sur le Plateau, rue de la Maternité.»


    Comble de l’ironie, l’un des derniers baraquements du bassin creillois

(sauvé de la démolition par l’association Léo Lagrange à Verneuil en Halatte) pourrait être démoli (ou démonté et transporté ailleurs) à l’initiative de cette même commune... pour laisser la place à des logements sociaux.

    Pourquoi toujours et toujours supprimer notre Patrimoine ?

 
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1- Léo Lagrange, une formidable expérience associative, qui anime la commune de Verneuil depuis 50 ans.


A Verneuil en Halatte, le club Léo Lagrange domicilie son activité dans un local en bois récupéré parmi les baraquements d'après-guerre de la ville voisine de Creil.

Ceux-ci avaient été construits pour reloger provisoirement les populations après les nombreux bombardements de 1940 à 1945.


Ce local a été monté sur son lieu actuel en 1965, il se situe aujourd'hui en plein centre bourg, à deux pas de notre église classée.


voir la page très explicite de l’histoire du Foyer Léo Lagrange sur le site de Léo, et l’évolution des relations avec la mairie.

http://www.leoverneuil.fr/177527872



Le foyer Léo Lagrange, véritable lieu connu et reconnu de la vie associative.


Fin 2011,  le club célébrait son soixantième anniversaire et le 46° anniversaire de la construction du foyer. Ce local est toujours en bon état et entretenu régulièrement par les adhérents, au nombre de 500 qui y pratiquent une partie de leurs activités.

La salle est très souvent mise à la disposition des adhérents ou d’autres associations pour l’organisation de réunions et de manifestations privées ou familiales.


Depuis presque 50 ans, des bénévoles prennent soin de ce bâtiment qui continue sa vie vaillamment.

C’est un bel exemple de recyclage et de développement durable avant l’heure, avec les moyens du bord.


C’est également une expérience d’autogestion, de vie associative, et d’animation de la commune de Verneuil, qui a permis à des activités d’exister grâce au bénévolat de tous les membres de Léo... association et membres auquels  la commune devrait être au minimum redevable.

L’action de Léo Lagrange, ministre du Front Populaire, fut de faciliter l’accès pour tous à la culture et aux activités ludiques et sportives, ceci dans un esprit de fraternité et d’autogestion à travers les nombreux clubs implantés partout en France.

Il est mort, tué  le 9 juin 1940  prés d'Evergnicourt  lors de l’offensive de l'Aisne, zone occupée par les Allemands.

2- Le baraquement Léo Lagrange menacé de démolition

l’année où la commune, devrait en célébrer le cinquantenaire, si elle était respectueuse de ce Patrimoine protégé par l’Architecte des Bâtiments de France.


Pourtant, la mairie de Verneuil en Halatte a décidé de construire des logements sociaux «de luxe» à cet endroit précisément.

Et sans réelle concertation, la municipalité a décidé de démolir ce bâtiment, et de délocaliser son activité en périphérie éloignée de la commune.


Considérant que le projet est de nature à porter atteinte à l'état des lieux ou à leur aspect, l'Architecte des Bâtiments de France a émis un AVIS DEFAVORABLE CONFORME à la demande de la commune de démolir ce baraquement d'après-guerre.



















Pourtant, la commune envisage malgré

tout de démolir. Avec toutes les incertitudes

que cela impliquerait pour l’association.

Aucun permis de reconstruire n’a été joint au permis de démolir malgré l’avis conforme de l’ABF.

A Verneuil, le foyer Léo Lagrange est installé dans un local symbolique, puisque c’est un vestige du renouveau de l’après-guerre.


La menace de le voir détruit , ou «déplacé» est lourde, et sa «déconstruction» signerait de fait sa mise à mort.


Avec lui pourrait disparaître un bien encore plus précieux, l’expérience réussie d’une gestion populaire intergénérationnelle, échappant aux lourdeurs d’un système pyramidal bien français où tout doit venir « d’en haut ».


Chacun exprime ses souvenirs liés aux décennies d’activité de « Léo » et ses regrets de voir une époque se terminer car il s’agit bien de cela : rentrer dans le moule, voilà ce que voudrait imposer la Mairie à cette association.

Voir ci-dessous, quelques échanges de Vernoliens à ce sujet sur cette page très riche en histoire et en mémoires :

https://www.facebook.com/groups/868629746485475/

Cet avis de l'Architecte des Bâtiments de France est ainsi motivé : «Étant donné le caractère patrimonial de ce bâtiment qui est un des dernier logements provisoires de l'immédiat après guerre, cet édifice doit impérativement être conservé et restauré avec soin.»

...

«Le démontage et remontage sur un autre site peut éventuellement être envisagé. Il conviendra de préciser ce nouvel emplacement dans le permis de démolir auquel sera joint une demande de permis de construire pour le remontage de ce bâtiment.»

3- Un nouveau test pour la vie communale de Verneuil en Halatte :

                                    concertation ou décision autoritaire ?


A l’heure qu’il est, la Mairie s’est positionnée de façon intransigeante face à l’association, en la privant des avantages divers qui en font une association indépendante et autonome dans son organisation.

En échange, M. le Maire, propose un local de remplacement à Léo Lagrange, dont la commune déciderait de l’utilisation.

En l’absence de tout projet structuré de surcroit.

Voir l’état des «négociations» en suivant ce lien : verneuilenmarche.wordpress.com/2014/12/16/quel-avenir-pour-lassociation-leo-lagrange


Pourtant, quand on mène un projet, il est bon de s'occuper  des réactions et des oppositions que l’on soulève. 

Ne devrait-on pas gérer une commune dans la concertation et avec un peu plus d’égards pour les autres ?

Peut-on imposer  un projet sans tenir compte du passé, des avis des gens concernés, et de la compétence de ceux qui en font la preuve pendant cinquante ans ?


4- Les enjeux pour l’avenir de l’association Léo Lagrange et sa survie.

Ce qui fait l’intérêt du Foyer Léo Lagrange, c’est qu’il a été toujours très bien entretenu,

et qu’il est viable pour une activité associative en l’état actuel.

Il occupe une position centrale au coeur du bourg, ce qui en fait pour une part

son attractivité  aux yeux des adhérents.

Quel intérêt de délocaliser une activité centrale à une grande distance du centre ?


Actuellement l’association, propriétaire des locaux, gère son planning et

ses équipements comme bon lui semble, sans avoir aucun compte à rendre.


Dans les conditions imposées par le maire, tel ne serait plus le cas.


5- Le choix d’un déplacement ou non du baraquement et les enjeux financiers pour la commune (et bien sûr pour ses habitants).

Le démontage puis le remontage : une solution coûteuse et risquée.


Une solution de bon sens ménageant tous les intérêts (au-delà des seuls intérêts de promoteurs...) consisterait à laisser le foyer Léo Lagrange à sa place. Cet emplacement permet de conserver l’aspect aéré qui fait le charme de notre commune, tout en modérant un peu ce projet de logements (qui entrainera beaucoup de densification urbaine entre l’église, le coteau, la salle des fêtes, l’école, somme toute beaucoup de désagrément).

Pour cela, il suffirait de rabattre un ou 2 «blocs» de ce projet  qu’il sera toujours possible de construire à l’allée du Marais, là même où la commune souhaiterait expatrier l’activité des Associations.


Le démontage du baraquement vaudrait en effet destruction.

Tout le monde peut comprendre qu’ il pourrait ne pas survivre pas au démontage, le risque de destruction définitive étant plus que probable, puisqu’il a été renforcé et transformé structurellement lors de son transfert à Verneuil, sans anticipation d’un nouveau démontage.


Cette opération coûteuse (évaluée, selon ce qu’a dit publiquement le Maire, à 400.000€) est très incertaine quand on constate, par ailleurs,  la mauvaise volonté évidente de la commune à protéger la ferme du centre bourg depuis 5 ans malgré les recommandations de l’Architecte des Bâtiments de France dont le maire se refuse de tenir compte.

cf notre page QUE_SE_PASSE_T-IL_A_VERNEUIL


On ne peut donc que se faire du souci pour le devenir de ce bâtiment Léo Lagrange si la commune persister à vouloir le démonter.

Ce § a été écrit grâce à de très nombreux extraits  de l’ouvrage «Les grands ensembles du bassin creillois Les Trente Glorieuses (1945-1973)» de Jean-Pierre BESSE.

Tous nos remerciements à l’association AMOI Association pour la Mémoire Ouvrière et Industrielle du bassin creillois, très soucieuse également de la conservation du Patrimoine.


http://www.amoi-assoc.com


 

«A Montataire, les délibérations du conseil municipal ne font jamais mention de l'existence dans la commune de baraquements. Ceux-ci sont uniquement mentionnés dans le Bulletin municipal de septembre 1958 : « Un groupe de dix logements d'urgence est édifié aux frais de la commune rue Ginisti pour reloger les ménages contraints de quitter les baraquements de la rue Louis Blanc (baraques vétustes démolies pour construire l'école) ".

Ce qui apparaît souvent en revanche aussi bien dans les délibérations que dans les bulletins municipaux, c'est «la crise du logement qui sévit dans la commune», et la présence de taudis.

A Villers-Saint-Paul, la situation est semblable à celle de Montataire. Le conseil municipal n'évoque les baraquements que deux fois et encore, il s'agit à chaque fois d'un baraquement!!! Le 21 avril 1949, la municipalité décide d'acheter un baraquement d'occasion pour aménager deux classes à la rentrée et le 11 octobre 1952, le conseil décide de ne pas donner suite à une offre de vente d'un baraquement provisoire émanant de la Compagnie française des matières colorantes.»

«Le 23 février 1946, de nouveaux terrains sont réquisitionnés par la préfecture" en vue de l’implantation de baraquements provisoires destinés à l’hébergement des sinistrés de la commune.» Parmi les propriétaires touchés par ces réquisitions la famille Rouher et Robert Rothschild de Laversines. Les parcelles concernées correspondent aux actuelles rues de la Martinique, de la Maternité, de la Liberté, de la Cavée de la Rainette et des Hironvalles ou Hironvales(28). On commence alors à parler de cité Rouher mais en lui donnant une extension plus large que celle qui était la sienne avant 1940 (rues Aristide Briand, Marcel Sembat et Buhl).»


«En mai 1947, des terrains situés au lieu dit la champrelle sont réquisitionnés pour élargir et aménager la desserte de la cité d'hébergement du parc Rouher».

«Neuf parcelles, toutes des terres cultivables, sont concernées, Les propriétaires, outre Alain et Elie de Rothschild, sont des personnes domiciliées à Creil, en Ille-et-Vilaine, dans la Marne, le Calvados et .... au Brésil).»

Mme Evelyne Boufflet, secrétaire de l'AMOI  nous décrit cette époque : «..., j'ai habité un baraquement au Plateau Rouher à Creil de 1948 à 1959. Je vous joins un cliché de 1957.»


« Les baraquements ont fleuri au moment de la reconstruction des villes environnantes.

Il y en avait à Creil, à St Maximin, dans de nombreuses communes, quasiment tous ont disparu.

Pour votre information, je me souviens que des baraquements étaient démolis par des familles en échange d’une caution de 500 francs anciens environ. Cette dernière était rendue si les baraquements étaient démolis dans les temps impartis.»


«A Creil, dans le quartier des marais (quartier de Gournay), il en resterait un au milieu des jardins entre pompes funèbres et Foyer des travailleurs immigrés.

L'auberge de jeunesse de Creil était hébergée dans un ancien baraquement. (voir Archives de Creil).»


«La place St Médard  de Creil était un de ces lieux de vie.». Il n'y avait pas de palissade autour des baraquements du Plateau Rouher. Chaque logement avait un petit jardin.


«À Saint-Maximin, le bruit passait bien d’une habitation à l’autre, et l’on entendait tout de la vie des voisins !» Les baraquements étaient situés près de l'église et du cimetière, sans aucun jardin.»

Plateau Rouher de Creil - année 1957 - Archives privées

EN SAVOIR PLUS :                       

1- un formidable lieu de vie associatif depuis 50 ans

2- Le Foyer Léo Lagrange menacé de démolition, ET l’association Léo Lagrange, menacée de disparition

3- un nouveau test de concertation pour la vie communale de Verneuil en Halatte

4- les enjeux pour l’avenir de l’association Léo Lagrange

5- le choix d’un déplacement ou non du baraquement et les enjeux financiers pour la commune

(et bien sûr pour ses habitants)

6- un véritable lieu de mémoire du bassin creillois

7- Revue de presse

Janvier 2015

Quelques résultats de recherche sur le Web qui traitent des cités provisoires en France et de la reconstruction à la fin de la seconde guerre mondiale.

    https://sites.google.com/site/sitedepascalbernarddoutreau/home/les-cites-provisoires-en-france
Après guerre, ces baraquements représentaient tout le confort moderne : ils avaient toilettes et salle de bains, se souvient le journaliste d'origine caennaise ...

Baraquement entièrement en bois avec jardin ; à l'époque situé près du cimetière. Archives d'Histoires de Vies Saintes-Maximinoises

Baraquement situé sur la place de l'église.

Archives d'Histoires de Vies Saintes-Maximinoises

Baraquements à Saint-Maximin

Pour plus de développements sur les éléments qui motivent l'inquiétude de l’association, voir les réactions à l’intervention du maire pendant l’AG du 6 février 2015, en suivant ce lien :

http://vernoeil.com/AG_2015_LEO_LAGRANGE.html

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«L’Architecte des Bâtiments de France (ABF) nous oblige à le démonter» répond Christian Massaux.

Faux !!!  L’Architecte des Bâtiments de France (ABF)  a dit qu’il fallait conserver ce bâtiment et qu’éventuellement on pourrait le démonter pour le reconstruire ailleurs.

Si le maire de Verneuil ne veut pas conserver ce patrimoine ici, l’alternative proposée en dernier recours est de le démonter et de l’emmener ailleurs, certes ... mais cette option couteuse est risquée ne saurait être optimale.

On pourrait rajouter ce baraquement aux particularités remarquables de Verneuil en Halatte :

l’un des derniers baraquements d’après guerre marquant un pan de notre histoire nationale dans lequel pourraient être rassemblés des témoignages de cette époque et d’autres.

7- Revue de presse

Cet avis de l'Architecte des Bâtiments de France est ainsi motivé : «Étant donné le caractère patrimonial de ce bâtiment qui est un des dernier logements provisoires de l'immédiat après guerre, cet édifice doit impérativement être conservé et restauré avec soin.»

...

«Le démontage et remontage sur un autre site peut éventuellement être envisagé. Il conviendra de préciser ce nouvel emplacement dans le permis de démolir auquel sera joint une demande de permis de construire pour le remontage de ce bâtiment.»