URBANISATION GALOPANTE
URBANISATION GALOPANTE
URBANISME À VERNEUIL
QUESTIONS D’ACTUALITÉ ET ENJEUX
À Verneuil nous assistons à une urbanisation galopante :
la plus grande augmentation de constructions du canton entre 1999 et 2008 !
Pourquoi une telle urgence?
Pourquoi une telle densification?
Quels avantages pour ceux qui vont vivre dans ces conditions de
densité urbaine ?
Quels bénéfices pour les Vernoliens déjà installés?
Qui peut s’en réjouir???
Dans les pages qui suivent, observons l’afflux massif de chantiers qui transforment ou vont transformer le visage architectural, paysager et social de Verneuil :
- 1 CLOS FASQUELLE à Montlaville
- 2 LOTISSEMENT OISE HABITAT (ex Verlhac) entre Chaussée des Moulins et Rue Calmette
-3 RÉSIDENCE DU CARROY 18 rue Jean Jaurés
-5 DIAMANTINES
-7 SUR LES CÔTEAUX DE MONT-LA-VILLE
-8 PLACE DE PIEGARO
-9 RUE JACQUES TAFFANEL: UN IMMEUBLE
-10 LA RUE DES GROUETTES
-11 RUE DE LA PINÈDE
-12 DES CONSTRUCTIONS PRÉVUES ROUTE DE CREIL, À L’ENTRÉE DE VERNEUIL
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Verneuil se situe dans la plus grande augmentation de constructions du canton entre 1999 et 2008,
soit 308 logements, ce qui donne un taux de constructions très supérieur à 15%. La moyenne du SCoT est inférieure à 9,5%.
cf la carte des constructions page 29 du Rapport de présentation du SCoT ci-jointe:
Par opposition au PLU de Verneuil, le SCOT élaboré par la CCPOH a des objectifs beaucoup plus raisonnables.
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Le SCoT affirme la nécessité d’accroître la densité résidentielle brute des nouvelles constructions et opérations à 15 logements environ par hectare (soient 20 à 24 logements à l’hectare en densité nette) afin de limiter l’étalement urbain et de promouvoir une consommation raisonnée de l’espace.
Voir Document d’orientation générale (DOG) du SCoT ( Schéma de Cohérence Territoriale)chapitre 2 «Polariser, densifier, structurer le territoire.
-Affirmer une densité résidentielle et diversifier l’offre de logements»
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Nous écrivions le 21 mars 2010 : Le printemps arrive, les oiseaux commencent à chanter joyeusement...
Mais à Verneuil, ce sont les pelleteuses et les bulldozers qui occupent l’espace sonore sur de nombreux chantiers en cours.
Évidemment, ce n’est pas nécessairement dans votre quartier,... dans l’immédiat.
Mais si on se donne la peine d’y regarder de plus près , nous serons tous concernés de près ou de loin dans un avenir proche.
( voir notre page Plan Local d’Urbanisme - zones urbanisables Au )
Tout cela est inscrit dans un plan apparemment inéluctable et anonyme.
«C’est le progrès, c’est la vie,. Il faut construire plus dense, en centre ville, c'est comme ça !
On n’y peut rien ma pauvre Madame, et puis, ce n’est pas si terrible.
C'est bien ce qu'ils font, vous verrez quand ce sera fini !
Et de plus, nous ( = la municipalité ) ne possédons pas le foncier, DONC, nous ( = la municipalité ) ne maîtrisons pas la croissance urbaine "
Voici les réponses que nous fournissent les élus qui ont depuis des années décidé d’urbaniser à outrance Verneuil dans une vision élaborée tacitement et sans concertation sérieuse des habitants. Vous a-t-on consulté une seule fois un jour sur ce thème primordial de notre qualité de vie ?
Qui cela intéresse-t-il de voir sa qualité de vie dégradée, son espace vital se réduire, le cachet de son quartier dégradé ? Alors, pourquoi cette frénésie de constructions partout dans Verneuil ?
C’est la question que se posent tous les habitants attaqués directement dans leur quartier par de nouvelles constructions qui dépassent les bornes du raisonnable.
Enfin, il reste une question éludée avec grande habileté et qui reste sans réponse :
les chiffres ? ( dont notre Association demande la publication depuis longtemps )
Combien de nouvelles constructions ont-elles été réalisées ces 10 dernières années ?
Combien sont en cours ?
Jusqu’où avant que notre village n’implose ? Quels équipements collectifs correspondant à cette croissance ?
Concernant le projet de la rue Laviaumont, voici l’avis du Maire exprimé publiquement en Conseil Minicipal du 29 mars 2010 :
Si la DDE accepte le projet, M le Maire ne s’y opposera pas.
Restera aux habitants l’unique solution du Tribunal administratif.
Il est vrai que le PLU, tel qu’il a été rédigé, ne laisse plus place au contrôle et à la modération.
En effet, le PLU permet de construire dans Verneuil,
-sans contraintes environnementales ( fonds de vallée, zones humides, quartiers à cachet patrimonial ne sont pas protégés )
-et de façon excessivement dense.
Et qui a écrit et voté ce PLU en 2008 ?
Au profit de qui ?
IL Y A CONSTRUCTIONS ET CONSTRUCTIONS.
Loin de nous la volonté de mettre Verneuil sous cloche, en empêchant toute transformation urbaine ou l’arrivée de tout nouvel habitant !
Au contraire ! l’apport de nouvelles mentalités ne pourra être que salutaire à la vie de notre commune qui est gérée dans une même continuité de mentalité depuis une trentaine d’année.
Par contre, il semble important d’encadrer le développement urbain de Verneuil d’une façon différente de ce qui se fait actuellement :
Il faut une meilleure place aux habitants qui sont traités moins bien que les promoteurs et lotisseurs ; ces derniers ont la part belle dans cette surdensification urbaine*.
Comment se fait-il que cette mairie donne encore des priorités aux promoteurs pour faire de constructions dans des conditions écologiquement aberrantes ( constructions en zones humides sur pieux de béton )?
Comment se fait-il que l’on continue à construire toujours et plus en entrainant une multiplication de la démographie ?
La commune n’est elle pas en déficit flagrant d’équipements collectifs?
La commune n’est elle pas en déficit flagrant de voirie cohérente et bien conçue pour un cadre de vie agréable, qui envisage autre chose que le tout voiture ?
La commune n’est elle pas en train de consommer ses actifs paysagers ( les notres ! ), les berges de ses rus ne sont elles pas en train d’être bétonnées en interdisant ensuite la création de voies vertes douces par l’intérieur du paysage urbain.
*Quelle est cette loi SRU qui justifierait une telle densité?
"La loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains, couramment appelée loi SRU, est un texte qui a modifié en profondeur le droit de l'urbanisme et du logement en France. Adoptée sous le gouvernement de Lionel Jospin, elle a été publiée au Journal officiel du 14 décembre 2000.
Son article le plus notoire est l'article 55, qui impose aux villes de disposer d'au moins 20 % de logements sociaux."
POUR CE FAIRE, IL FAUDRAIT, À CHAQUE LOT DE CONSTRUCTIONS, PRÉVOIR CES 20% DE LOGEMENTS SOCIAUX, sinon c'est comme le chat qui court après sa queue, plus on construit, plus le nombre de logements sociaux en déficit sera important!
Cela favoriserait la vraie mixité sociale et éviterait ce qui se passe au Petit Heumont où les logements sociaux sont construits sans concertation des habitants déjà en place ; et ces constructions sont sur des terrains inondables, sans respect du paysage naturel et de la biodiversité.
si on fait 100 logements il faut 20 logements sociaux
si on en fait 500, il faudra 100 logements sociaux!
etc...
A Verneuil, nous sommes à 9,27% de logements sociaux et
on paie la pénalité de 45 594€
(Oise matin du 30/9/11)
La commune n’est elle pas déjà lourdement endettée?
pas grave!
on peut toujours augmenter les impôts locaux!!!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_relative_à_la_solidarité_et_au_renouvellement_urbain
Une solution :
Modification et rédaction d’un PLU qui :
- tienne compte d'une évaluation environnementale avec une analyse de l'état initial de l'environnement et des perspectives de son évolution.
- Analyse les incidences notables prévisibles de la mise en oeuvre du plan sur l'environnement en particulier sur la protection des zones revêtant une importance particulière telles que celles désignées conformément aux articles R. 214-18 à R. 214-22 (1) du code de l'environnement ainsi qu'à l'article 2 du décret n° 2001-1031 du 8 novembre 2001 relatif à la procédure de désignation des sites Natura 2000 ;
- Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durable, au regard notamment des objectifs de protection de l'environnement établis au niveau international, communautaire ou national, et, le cas échéant, les raisons qui justifient le choix opéré par rapport aux autres solutions envisagées. Il expose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d'aménagement. Il justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l'article L. 123-2 ;
- Présente les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, compenser s'il y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en oeuvre du plan sur l'environnement. Le plan fera l'objet d'une analyse des résultats de son application, au plus tard à l'expiration d'un délai de dix ans à compter de son approbation ;
- Comprend un résumé non technique des éléments précédents et une description de la manière dont l'évaluation a été effectuée. En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par l'exposé des motifs des changements apportés.